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REMARQUE, Erich Maria :
Stock.
Témoignage d’un simple soldat allemand survivant des
tranchées, ce roman connut, dès sa première parution en
1928, un succès mondial, sauf en Allemagne, où son pacifisme
déplut. Après la seconde guerre mondiale, il devint le texte
emblématique universel sur l’horreur de la guerre.
Un texte au réalisme grave et sublime, animé d’une
magnifique pulsion de vie, qui lutte, désespérément, avec
l’omniprésence du règne de la Grande Faucheuse. La
camaraderie des classes sociales populaires sacrifiées par une
armée élitiste aristocratique y est dénoncée sans détours ni
discours. Une ironie désespérée et pourtant si humaine lui
donne son ton particulier.
ZWEIG, Stefan
:
Le Livre de poche.
Clarissa est la fille d’un militaire autrichien, élevée au couvent
suite à la mort de sa mère et aux hautes fonctions de son père.
Lors d’un congrès scientifique en Suisse, elle rencontre
Léonard, un socialiste français dont elle tombe amoureuse.
Mais la guerre éclate alors que Clarissa découvre qu’elle
attend un enfant.
Roman d’une femme qui se découvre dans le choix de la
maternité, peinture d’une époque qui court du début du siècle
jusqu’aux années 30,
Clarissa
est le roman auquel Stefan
Zweig travailla les derniers mois de sa vie. Avec une lucidité
douloureuse, Zweig livre une dernière fois, dans ce récit
inachevé, l’idéal de pacifisme et d’humanisme qui l’a toujours
animé. Mais
Clarissa
, c’est aussi un regard juste et acéré sur
les sentiments humains, la psychologie qui régit les actes des
uns et des autres et surtout le constat incrédule de la barbarie
humaine et le regret de la fin d’un monde.
Mais aussi :
COBB, Humphrey :
Seghers.
FAULKNER, William
Flammarion.
HARRISON, Jim
:
10-18.
HEMINGWAY, Ernest
Gallimard.
JUNGER, Ernst :
C. Bourgois.
KRAUS, Karl :
Agone.
LESSING, Doris :
Flammarion
MANNING, Frederic :
Phébus.
TRUMBO, Dalton
Actes Sud
ZWEIG, Arnold
Omnibus.
