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GARNIER, Claire et LE BON, Laurent
:
Centre Pompidou Metz
.
Cette exposition, à Metz, fut hautement symbolique. Les
commissaires ont convoqué historiens d’art, bien sûr, et
historiens spécialistes de la période dont les contributions
nous éclairent sur la vie artistique de cette année 1917 où
Picasso peint le rideau de scène du ballet
Parade
créé par
les Ballets russes. La forme dictionnaire adoptée abolit les
hiérarchies : les artistes, les œuvres, les objets se côtoient
et rendent compte de la vie du front et de l’arrière.
MEAUX, Nicolas COMBIER, Marc
Acropole.
Photographe et fondateur d’une imprimerie spécialisée dans
l’édition des cartes postales, Jean Combier fut aussi
combattant de la Grande Guerre. Ses clichés rares et
originaux nous emmènent au cœur de la vie quotidienne du
soldat sur le champ de bataille et à l’arrière.
MOREAU, Jacques :
La Martinière.
Au sein de la Section photographique de l’Armée, Jacques
Moreau va couvrir les quatre ans de la Grande Guerre. A
travers ses photos, nous découvrons une population plongée
dans la grande folie de la guerre. Même si Moreau et ses
collègues avaient pour consignes de mettre en avant « les
scènes montrant le bon état et la bonne organisation de nos
troupes », à travers ces photos transparaît toute la
démesure de cette période de notre histoire. Chiens attelés
pour le transport de la roulante, enfants devant une vitrine
éventrée, combattants britanniques avec leur gazelle
mascotte du régiment, soldat indien tenant un petit
français dans ses bras… Toute une humanité poignante
ressort de ces photos puissantes, mais aussi tout le désarroi,
l’épuisement lié à la boucherie de 14. Un témoignage
troublant, d’une grande force…
PIGNOT, Manon :
Parigramme.
Les dessins ont été collectés dans deux écoles primaires de
garçons du 18
ème
arrondissement. Ils constituent un
document très peu usité par les historiens et révèle une
perception presqu’inconnue de la guerre : celle des enfants.
