La Grande Guerre : 1914-1918 ; une sélection de livres, de musiques et de sites proposée par vos bibliothécaires - Ville de Paris - page 13

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FERNEY, Alice :
.
Actes Sud.
1914. Jules, comme beaucoup d’hommes, est réquisitionné
pour partir à la guerre. Il laisse derrière lui sa femme
Félicité, son fils Antoine en bas-âge, sa mère Julia et son
fidèle compagnon, le chien Prince, dans leur ferme landaise.
Il part dans la certitude d’une guerre rapide et victorieuse.
Mais les choses se déroulent autrement et la guerre
s’éternise. Sa famille l’attend dans l’espoir d’un retour
rapide. Seul Prince, son chien, part le rejoindre sur le front.
Il devient vite la mascotte du régiment et chien soldat.
Alice Ferney décrit avec force les combats, la peur, l’horreur
de chaque instant. Elle met en scène également la place des
animaux, souvent oubliés dans cette guerre, en particulier à
travers le chien, héros de ce roman autant que son maître.
GARAT, Anne-Marie :
D
.
Actes Sud.
Paris 1913. Convoquée au ministère de la Guerre, Agota,
accompagnée de sa nièce Gabrielle, apprend la mort d’Endre,
disparu depuis cinq ans. Gabrielle mène l’enquête pour
comprendre le sort de son cousin et premier amour.
Un magnifique roman fleuve de l’avant-guerre, mêlant
espionnage, secret défense, amour impossible et reflet
réaliste de la société de l’époque. Anne-Marie Garat a une
écriture fluide et agréable qui nous entraine dans une lecture
savoureuse.
GARCIN, Jérôme
:
.
Gallimard.
28 novembre 1914. Jean de la Ville de Mirmont, poète et
romancier, est tué sur le Chemin des Dames. Louis Gémon,
soldat et ami fictif, raconte la vie et la mort de son ami, qui
le ronge à chaque instant. Pour lui rendre hommage et
pouvoir faire son deuil, il se met en quête de sauver de
l’oubli une des œuvres de son ami :
Les dimanches de Jean
Dézert.
Jérôme Garcin, à travers le personnage fictif de Louis Gémon,
raconte avec une belle intensité la vie de Jean de la Ville de
Mirmont, jeune écrivain sacrifié.
GAUDE, Laurent :
.
Actes Sud.
Des cris résonnent dans le silence assourdissant des
tranchées : après et avant les combats, les obus, les corps à
corps… Des voix de soldats surgissent du blanc de la page,
étonnées d’être là, encore vivantes. Après l’assaut, on
compte les morts, et les survivants lancent ces paroles, ces
cris, pour lutter contre la peur et le néant. Dans le no man’s
land entre les lignes erre un fou, « un homme-cochon » nu,
sans uniforme, qui hurle dans la nuit.
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