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Les auteurs sud-africains dans leur pays
BERNSTEIN, Hilda :
L’harmattan.
« Je suis un étranger qui marche, sous la menace et dans la peur,
au pays où il est né » Ainsi parle de l’Afrique du Sud le héros de
Nuit noire, Indres Ramjee.
Il vient de s’évader de prison. Mais, après le massacre de
Sharpeville, le 21 mars 1960, et l’interdiction du Congrès
national africain (A.N.C.) par le régime de l’apartheid, c’est le
pays tout entier qui s’est transformé en prison. Bientôt pourtant
une 1
ere
vague de sabotages déferle sur le pays. Le ciel du
Transvaal s’embrase, tandis que s’éteignent les lumières des
villes blanches. Désormais la nuit appartient à Indres et à ses
potes, Sipho, Pila, Kabelo. Tous, Indiens, Noirs ou Blancs,
hommes ou femmes, ils organisent la nouvelle résistance. Mais
un traitre s’est glissé dans leur unité combattante… Pour Indres
et ses camarades commence alors un long voyage au bout de la
nuit.
Hilda Berstein a consacré sa vie à combattre le système
d'apartheid, à la cause des opprimés et à la cause des femmes.
Comme ses compatriotes engagés dans la lutte de libération, elle
fut victime de la répression du régime.
BEUKES, Lauren :
Eclipse.
En Afrique du Sud, Zinzi, comme les autres criminels de Zoo City,
est dotée d'un animal symbiotique, un paresseux. Elle espère se
remettre enfin à flot quand le producteur Odi Huron fait appel à
ses dons, pour retrouver une pop star, mais elle se retrouve
plongée dans les bas-fonds de la ville.
Imaginez un monde où chaque criminel devrait vivre avec un
compagnon animal dont il doit s'occuper ; car si l'animal meurt,
son propriétaire meurt aussi. C'est ainsi que les pires criminels
d'Afrique du Sud survivent désormais à Zoo City. Lauren Beukes
nous livre sa vision unique d'un Johannesburg fantastique
.
BLOOM, Harry :
Les Bons
Caractères.
En 1953, Nelstroom, ville imaginaire de l'Afrique du Sud, est
victime du système de l'apartheid et de son arsenal législatif,
juridique et policier de ségrégations raciales. Les émeutes, les
explosions de colère et la résistance des ghettos noirs sont
relatées dans cet écrit, publié pour la première fois en 1956 mais
interdit en 1961 par le gouvernement sud-africain.
