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Alexandrina Pendatchanska (Agrippina) ;
Marcos Fink (Claudio) ; Jennifer Rivera
(
Nerone).
Harmonia Mundi
Opéra
Enr. 2010. Son deuxième opéra italien : un livret turbulent
où passion érotique et ambition politique se disputent la
palme !
Agrippina
est un véritable chef-d'oeuvre. René
Jacobs atteint des sommets d'intensité et de finesse à la
tête d'un orchestre qui, loin de se limiter au seul
accompagnement, corrobore ou contredit les dires des
protagonistes. Il rétablit quelques numéros rejetés par
Haendel durant le processus de composition (par exemple
le duo Ottone-Poppea à la scène 10), nous offrant ainsi
une vision différente de l'opéra. Sunhae Im nous offre une
Poppea charmante et agile. Cette "Agrippina" se hisse sans
coup férir en tête de la discographie.
(
intégrale)
Bertrand Chamayou, piano.
Harmonia Mundi
Musique pour piano seul
Enr. 2011. On ressort bouleversé après ces
Années de
pèlerinage
admirables que l'on aurait tort de dépriser eu
égard à la jeunesse du pèlerin : c'est déjà un maître.
Motets de Josquin, Créquillon et
Clemens non papa, plain chant ; New York
Polyphony.
Bis
Quatuor vocal
Un
quatuor
vocal
masculin
d'une
maîtrise
impressionnante. Ce groupe fondé en 2006 a pu prendre
son envol Outre-Atlantique grâce à un florilège dédié à
l'Angleterre des Tudor Son nouvel album illustre le thème
de la finitude ("Ma fin est mon commencement...") par
une remarquable sélection de Lamentations de la
première moitié du XVIe siècle. Dans ce contrepoint
exigeant, le quatuor fait preuve d'une maîtrise souveraine
et expressive de l'art vocal a cappella, avec une basse
profonde et généreuse et un contre-ténor souple et sans
acidité. Enregistré à New York en 2009.